jeudi 8 mars 2012

Visite au bureau de l'immigration

Aujourd'hui, nous avons du aller seuls au bureau de l'immigration pour faire enregistrer nos empreintes digitales.
En effet, normalement nous aurions du y aller avec l’université, mais pas de chance la visite du bureau de l'immigration avait lieu hier sur la plage horaire de notre cours enseigné tout en Coréen. Oui, pour mémoire, nous ne sommes pas seulement dans le seul labo qui travaille le Samedi, nous sommes aussi les seuls étudiants internationaux non-asiatiques a faire 9h-21h et à avoir des cours sur des horaires moisis genre 18h-21h.

Mais revenons à nos moutons ... La première étape avant d'aller à l'immigration a été de déterminer qui avait nos passeports confisqués la semaine précédente lorsque nous avons rempli les formulaires pour l'Alien Card, mais aussi de savoir ou étaient les dits-formulaires. Nous avons fini par recevoir un email nous informant que nos passeports étaient à INHA et nos formulaires à l'immigration.

Nous avions peur de nous perdre en prenant le bus, qui parle très très vite et tout en Coréen, et dans lequel nous aurions risqué de ne pas reconnaître le nom a rallonge en Coréen du bureau de l'immigration, puis de nous perdre entre l’arrêt de bus et l'immigration, parce que forcement le bus ne s'arrête pas devant (enfin si, mais pas la bonne ligne).
Nous avons donc opté pour un taxi, plus sur et qui de toute façon ici n'est pas très cher : 8.500KRW ( 5.50 euros ) à deux pour l'aller retour.


Le bureau de l'immigration, c'est comme la préfecture, mais à la Coréenne et avec des guichets spéciaux pour les Chinois.
On entre, et on fonce vers le comptoir "informations", ou nous essayons de savoir auprès d'un monsieur qui ne parle pas du tout Anglais ou nous devons aller. Après lui avoir montre un papier de l’université, il nous a indiqué  une direction pour prendre un ticket et attendre ... Longtemps ...
Tout comme a la préfecture :  "il est 14h26 vous avec le ticket numéro 166, il y a 27 personnes devant vous. Veuillez attendre qu'on appelle votre numéro pour vous présenter au comptoir."

Premier point d’inquiétude, nous nous sommes aperçu que ça parlait beaucoup Coréen autours de nous. Soit nous étions au mauvais endroit, soit nous étions les deux seuls à être venu sans un Coréen pour traduire. C'est ce que nous nous sommes dits.
 Nous avons été un peu rassurés quand nous avons entendu une administrative Coréenne s’énerver en Anglais après un black parce qu'elle ne comprenait pas pourquoi il voulait prolonger son visa. Au moins, certains avaient l'air de parler anglais. Nous nous attendions a ce qu'une cage tombe du plafond d'un moment a l'autre sur le monsieur noir, mais en fait non ... Ils ont fini par se comprendre.

Second point d’inquiétude, contrairement à ce qu'on voyait cote Chinois, nos guichets à nous, ça n’avançait pas. Il faut dire qu'entre les appels de numéros, passent les vieux Coréens qui ne veulent pas prendre de ticket et attendre, parce qu'ils sont vieux, passent aussi les numéros précédents qui reviennent après avoir fait des photocopies ou bu un café, et dernier problème il y a des gens qui se pointent à 5 (4 immigrants + 1 coréen qui traduit) au même guichet et pour qui ça prend donc très longtemps.

Ensuite, nous avons assisté à ces scènes curieuses que nous ne nous expliquons toujours pas : dans la salle d'attente rodait un vieux monsieur Coréen qui de temps en temps se précipitait vers une personne au hasard pour lui piquer d’autorité ses chaussures et les échanger contre des sandales un peu miteuses. Le premier raid du vieux Coréen, nous avons vu la scène de loin et nous n'avons pas compris ce qui se passait. On a pensé à un Vietnamien avec des chaussures piégées ou un truc du genre. Mais la seconde attaque du même Coréen a eu lieu juste devant nous et nous l'avons vu piquer les chaussures d'un autre asiatique dans nos ages, qui a pourtant protesté, et lui échanger contre des "mocassins fataux". Visiblement ce garçon n'a pas compris plus que nous ce qui venait de lui arriver et il a erré un moment dans le hall l'air emmerdé en essayant de retrouver le vieux monsieur Coréen qui selon toute vraisemblance venait de se faire piquer ses belles chaussures.
Avec Fred, nous avions peur qu'il revienne et essaye de piquer nos chaussure. En effet, il aurait été mal vu d'avoir un accrochage avec un Coréen au bureau de l'immigration.
Et il a fini par revenir un quart d'heure plus tard et il avait en fait nettoyé les chaussures qu'il a donc rendues avant de récupérer les mocassins ! Et ça brillait !
Nous avons pas vu combien avait coûté cette opération, ni même si payement il y avait eu, mais une Coréenne de l'accueil a immédiatement surgi avec du thé, peut-être pour s'excuser, nous ne le saurons jamais.

Après 2h d'attente, nous sommes enfin passés, pour un relevé d'empreintes qui a duré deux minutes, peut-être un peu plus pour Fred dont les pouces ne passaient pas sur la machine.

Nous y retournerons donc la semaine prochaine pour récupérer notre carte d'Alien.

1 commentaire:

  1. Youpi! Je suis contente, il y a sur terre une troisième "maison qui rend fou", en plus de l'inspection académique et de la maison du handicap.

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