vendredi 21 septembre 2012

Coréen magique

Vous vous souvenez peut-être de mon pote coréen un peu unique, celui qui voulait que je partage ma copine, ou encore qui avait suggéré que je le traine dans INHA pour lui présenter des coréennes, ou bien qui appelle à 6h du matin pour dire qu'il est en permission et n'a personne à voir aujourd'hui. Oui, ça a l'air bizarre comme ça, mais il est gentil sinon. Et puis quand il nous raconte toutes ses catastrophes où nous en fait une petite en directe, ça nous permet de relativiser sur nos propres fails.

Ce soir après s'être intéressé à comment c'était passé le graduate exam (voir article précédent), il m'a encore régalé avec un nouveau Fail, son nouveau plan pour trouver l'amour : "Les english coffee". Je rappelle le concept, ce sont des rassemblements d'étrangers et de coréens dans des cafés pour échanger en anglais et ça se fait par gros groupes de 15 à 30 personnes, avec comme objectif d'améliorer son anglais ou son coréen, mais aussi d'y rencontrer des gens.
- Moi : Tu as rencontré des gens intéressants
- Coréen Magique : Oui
- Moi : Des filles ?
- Coréen magique : Hélas non ...
- Moi : Il n'y avait pas de filles ?
- Coréen magique : Si, plein ! J'ai discuté avec plein de filles !
- Moi : et qu'est ce qui a râté alors ?
- Coréen magique : Je ne sais pas ...
- Moi : Tu as demandé des numéros de téléphone ?
- Coréen magique : Non
- Moi : ... -.- (smiley blasé)
- Coréen magique : Mais j'ai trouvé un prof d'anglais avec qui je vais à Hongdae ce soir !
- Moi : Au moins, ça va t'occuper la soirée et te détendre ...
- Coréen magique : Et peut-être que je vais rencontrer une fille. J'espère ...

Et c'est à ce moment précis où je pensais qu'on avait touché le fond qu'est arrivé cette scène mythique :  il m'appelle en video-conf sur Skype depuis son smartphone, il est au milieu d'une gare et commence à me décrire tout ce qu'il y a autours de lui en faisant tourner le téléphone pour que je vois bien, m'expliquant qu'il doit tester skype sur son tout nouveau smartphone, il n'a pas eu le temps de tester celui acheté il y a deux semaines et qu'on lui a volé dans un sauna. 
Je fais donc mine de m'extasier devant le panorama de la gare du Bucheon, faisant au passage une grimace par caméra interposée à une vieille Ajumma qui était en train de jeter un regard noir à mon coréen magique. Et là, il tourne son smartphone vers un groupe de coréenne sur un banc et lance tout fort : "Laquelle trouves-tu jolie ?"
- Moi (coupant ma caméra parce que les coréennes avaient pris un air offusqué) : Je ne sais pas c'est flou ?
- Coréen magique : Ha bon ?
- Moi : Oui ... Et tu devrais arrêter de faire ça avec ton téléphone, c'est creepy ...
- Coréen magique : Oui, tu as raison. Les gens me regardent bizarrement. 
- Moi :  En même temps, c'est normal. Tu fais filmes la gare avec ton téléphone et tu me transmets les images. Ca fait un peu pervers ...
- Coréen magique : ?
- Moi (switchant en japonais) : Hentaï !
- Coréen magique : Ha oui, comme les gens qui prennent des photos sous les jupes des filles avec leur smartphone dans le métro !
- Moi : Exactement !
- Coréen magique : Je te laisse, le prof d'anglais arrive !
- Moi : Dit lui que je lui souhaite bon courage !
- Coréen magique : Ne t'inquiète pas, je ne vais pas boire.
- Moi : Me voilà rassuré ... Bonne soirée !

Il est génial, non ?

Le jour du Graduate Exam (Fall Semester)

Ça y est, c'est arrivé, le graduate exam est passé !
Au programme :
- En algorithmique : pas de grande surprise, le professeur a fait son examen sur ce qui était indiqué dans sur le papier de l'examen et qui collait avec ses polys de cours récupérés auprès de nos collègues cambodgiens et malaisiens.
- En Software Engineering : Ca se gate un peu, nous n'avions pas les polys du cours, car le cours en question semble ne pas exister à INHA, ou en tout cas pas avec le contenu de cet examen. Et pour ajouter du trololo, la moitié des questions sont tombées sur des trucs qui n’étaient pas dans la liste à apprendre. Résultats incertains donc, qui dépendront de la gentillesse du professeur, de son interprétation de notre baratin et de son niveau d'anglais.
- Computer Vision : Fidèle à sa réputation de prof trollesque, le professeur a fait un examen en 3 questions : "Décrivez un systeme de tracking de voiture", "Parlez moi de MLE et de ses applications", "KNN et applications". Trololo et donc résultat également imprévisible.

Après la mort de notre premier sponsor : le Trololo Guy,il a fallu en changer. Après Fail en Corée et Trololo en Corée, nous sommes donc dans une phase Rage en Corée. Nous avons donc choisi une nouvelle personnalité sur Youtube pour vous donner un aperçu de ce que nous avons pensé du graduate exam :

Führer Gangnam Style (NB : Il faut avoir vu le clip de PSY pour comprendre)

Résultats dans deux semaines !


PS : Nous nous étonnions que personne n'ait l'air de s’inquiéter ou de réviser tellement à l’avance et soupçonnions l'existence d'une banque de questions que les coréens nous auraient cachée (à leur décharge, à part algo, il semble que nous n'ayons pris que des matières que personne ne passe jamais dans le labo). Nous avons eu confirmation puisqu'ils nous ont demandé après l'exam ce que j'avais eu comme question afin de pouvoir les noter dans un fichier pour les prochains membres du labo qui passeraient ces matières.

lundi 17 septembre 2012

Retour à Deoksugung

Un nouvel article avec un peu de retard, vu que ça date de la semaine dernière, mais ce n'est pas grave, on va le poster quand même. 
Il se trouve que le week-end dernier nous n'étions pas encore totalement submergés par les révisions du graduate exam, le rapport de l'eisti, la préparation de la soutenance, l'article pour Professor et autres joyeusetés qui par manque de chance tombent toutes en même temps en cette deuxième moitié du mois de Septembre. La météo ayant en plus été favorable, j'en ai profité pour aller sortir un peu sur Séoul avec Hwi Kyeong. Elle avait, par je ne sais trop quel moyen récupéré des tickets gratuits pour visiter plusieurs palais de Séoul. C'est vrai que je les avais déjà tous faits avec Fred ou avec des amies coréennes. Mais nous avions visité certain d'entre eux en hiver ou au tout début, période où ils sont un peu tristes.
Et c'est pourquoi le week-end dernier avec Hwi Kyeong, nous été faire un tour à Deoksugung. C'est le tout palais coréen que nous avions visité avec Fred lors de notre première visite à Séoul, tout début Mars donc.
Franchement, je ne regrette pas de l'avoir refait, en été c'est quand même plus sympa.

Sans plus attendre, les photos !














Voilà, je retourne faire semblant de réviser. C'est qu'il y a un examen à rater Vendredi !

mardi 11 septembre 2012

Jour de Fail à INHA

Alors que nous ne sommes plus qu'à 10 jours du graduate exam et que l'immense volume de connaissance à ingurgiter pour le jour J ne semble pas diminuer au fur et à mesure que nous avançons, ce mardi est à placer sous le signe du Fail.

Tout a commencé ce matin lorsque je suis arrivé vers 9h30 au laboratoire et que ma collègue Indonésienne et mon collègue Cambodgiens étaient entrain de pester après leurs ordinateurs parce qu'internet ne marchait pas. Notez que tout marchait normalement la veille au soir. 
J'allume donc mon PC pour constater que chez moi non plus pas de net. Comme tout marchait normalement du côté du laboratoire occupé par Fred et les autres, nous avons donc commencé à faire un état des lieux des ordinateurs de notre salle : Sur 10 PC, 3 avaient le net : Ceux des coréens de la salle, et celui du collègue Malaisien qui comme il est là depuis très longtemps était donc, par chance, sur la dernière adresse IP d'un DNS différent du notre. Les mauvaises langues penseront tout de suite à un complot contre les étrangers.

Après avoir testé de nombreuses prises avec des câbles traversant la salle dans tous les sens, et après plusieurs reboot d'une passerelle sous Windows ce qui a eu pour effet de finir de planter le net dans toute la salle, il a fallu se résoudre à exhumer le switch ethernet, qui était devenu la source la plus probable de notre problème. 
Entre temps, nous avions perdu l'imprimante réseau empêchant ainsi l'impression par le réseaux des multiples papiers écrits par professor dans la nuit et provoquant un déferlement d'arrivée par fax, seule alternative possible vu que plus rien ne marchait. Même le téléphone commençait à déconner, se mettant à émettre de façon aléatoire des bruits suspects ne correspondant ni à la sonnerie du fax, ni à la sonnerie classique des appels de professor. Il était temps d'agir !

Le switch était enterré sous des piles de vieux bouquins de Java, des vieux écrans cathodiques et protégé par une muraille de vieilles unités centrales qu'il a fallu déblayer à la pelle avant d'atteindre la protection finale composée d'un impressionnant volume de poussière.
La bête une fois déterrée. Visiblement ne sert pas que pour les 10 PC de notre salle. On remarquera le câblage particulièrement bien organisé, ça ressemble un peu au poteaux électriques dans la rue devant l'appart
Alors qu'un des coréens armé d'un tournevis s'apprêtait à ouvrir le switch, un second coréen plus âgé a débarqué, suggérant qu'il valait mieux appeler le service technique d'INHA (sorte de SRI local) pour qu'ils nous amènent un autre switch.
Après une pause café et de nombreux reboots, nous avons été informés qu'il n'y aurait pas de switch de secours tout de suite. Nos collègues sont donc partis en chercher un dans une autre salle de l'étage (l'histoire ne dit pas ce qu'ils ont débranché pour avoir ce switch, peut-être le bureau du prof d'à côté). Seulement voilà, le nouveau switch avait beaucoup moins de prises que le précédent et aucun câble ethernet n'avait d'étiquette pour indiquer à quel PC il correspondait, ni duquel arrivait internet.
Nous nous sommes donc lancés de façon très désorganisée dans l'essayage de toutes les combinaisons, débranchant et rebranchant de manière anarchiques des câbles réseaux de plus en plus emmêlés toujours avec le même résultat : Au moins un PC qui n'avait pas le net, mais jamais le même.

A 13h30, lorsque je suis revenu de la pause repas tout le monde avait de nouveau le net sauf le collègue cambodgien qui était occupé à découper son câble ethernet au cutter pour vérifier l'ordre des fils. Kyeong Jin qui avait bricolé avec les fil toute la matinée, l'avait visiblement trollé avant de partir manger et lui avait expliqué que c'était sûrement la faute au câble ou à Windows si ça ne marchait pas. N'ayant visiblement pas saisi que c'était une blague et les reboot à répétition n'ayant rien donné, il avait commencé à attaquer le câble ethernet. 
Ayant fait remarquer que les fils ne s'étaient probablement pas inversés tout seul dans le câble pendant la nuit, mais que nous devions juste être encore sur une mauvaise configuration dans laquelle sont câble n'était pas branché, nous avons rafistolé le câble ethernet et attendu le retour de Kyeong Jin pour retenter des combinaisons avec le switch.
A 14h30, le net fonctionnait enfin partout.

La journée n'aurait pas été complètement une journée du Fail sans le cours de Machine Learning avec notre professeur préféré : le professeur Taeho Jo, qui occupe un bureau voisin de notre laboratoire. Un professeur gentil, qui veut toujours bien faire ses cours, mais qui est un peu maudit ... C'est un peu comme aimant à catastrophes : La clé de la salle est toujours perdue au moment de son cours, l’électricité se coupe quand il est dans l'ascenseur, sa page Facebook s'ouvre aléatoirement pendant le séminaire avec professor, des sites de chrétiens intégristes s'ouvrent à la place des pages web qu'il veut nous montrer pour illustrer le cours, la modification en live de son Powerpoint échoue, ses colis se perdent et arrivent au laboratoire au lieu de son bureau, etc. Bref, la vie d'un enseignant n'est pas toujours facile.
Mais comme nous avons appris via sa page perso que c'était un grand passionné de jeux de stratégies et d'hymnes nationaux (bon ok, ça on s'en fiche), et qu'il essaye de nous dire quelques mots en français quand il peut, c'est forcément quelqu'un de bien. Et en tant que professeur, il fait toujours de son mieux.

Justement ce soir, il nous a fait un remake de la clé perdue. Ni le Jedi Kid du 13ème, ni la coréenne à large mâchoire qui sont habituellement chargés de la clé n'y avaient pensé. Et forcément, à 18h, tout le monde était parti manger et donc impossible de trouver une clé de secours. A 18h20 notre brave professeur de Machine Learning qui n'en finissait plus de se confondre en excuses était sur le point de se faire harakiri au milieu du couloir (c'était ça ou aller frapper au bureau de professor pour demander une clé), lorsque par miracle la coréenne à large mâchoire qui avait passé les 20 dernières minutes à téléphoner partout dans INHA a fini par trouver quelqu'un qui avait une clé.
A 18h26 donc, nous avons pu entrer dans la salle. On aurait pu croire que le professeur aurait démarré son cours en catastrophe (pun intended) pour rattraper le retard. Et bien pas du tout ! Il s'est lancé dans un discours grandiloquent, qu'il a nous indiqué comme étant "nécessaire pour évacuer le traumatisme de la situation de crise que nous venions de vivre". Avec notre nouveau collègue français de l'ISEP, nous avions déjà du mal à ne pas rire, mais le professeur a continué inlassablement sur sa lancée mélodramatique en nous expliquant que "nous aurions pu changer de salle pour gagner du temps, mais ça aurait peut-être perturbé certains élèves affectant ainsi leur capacité à comprendre le cours". Il a insisté pour marquer le coup en nous expliquant que c'était "dans ce genre de situation qu'il faut rester calme et ne pas péter les plombs", et qu'il fallait "suivre son exemple et ne pas paniquer, comme lui lorsqu'il était resté coincé dans l'ascenseur". Nous avons vécu en direct une de ses fameuse scène qui pour nous occidentaux n'existe que dans les animés, la scène ou un prof explique à ses élèves ce qui fait la différence entre lui professeur et les simples élèves : Il a gardé son calme dans l'ascenseur lorsque l'électricité est tombée en panne ! Je ne sais pas si vous vous rendez bien compte de l'énormité de la chose. Autant vous dire que quand il nous a re-raconté un petit coup l'histoire du Fail de l'ascenseur (une fois en anglais et une fois en coréen d'ailleurs) nous étions pétés de rire.

Entonnement, les coréens n'ont pas trouvé ni cet incident, ni les histoires héroïques du professeur tellement drôles. C'est encore une fois la preuve que nos deux cultures sont très différentes.

samedi 8 septembre 2012

Chroniques de la Corée - 5ème épisode : Fail En Cuisine

Avec le retour des cours et l'approche des graduate exams avec 900 pages à ingurgiter pour dans deux semaines, le moral oscille un peu. Et comme souvent lorsque le moral oscille, nous nous sommes hier lancé dans des expérience culinaires.

D'habitude nous faisons simple et en général on fait des crêpe ou des plats simples. Seulement voilà, depuis plusieurs semaines nous avions trouvé cette recette sur Internet de gâteau au chocolat à la poêle que nous voulions essayer. Oui, comme nous n'avons pas de four, il faut innover et donc faire de la pâtisserie à la poêle. Nous nous sommes donc réuni hier chez moi, ma cuisine ayant un plan de travail et pas celle de Fred, pour tenter la recette dudit gâteau au chocolat à la poêle.


La recette ne démarrait pas bien en disant : "faites fondre 175g de chocolat noir et 50g de beurre au bain marie". Bien évidemment nous n'avions pas ce qu'il fallait pour faire un bain marie, ni même pour peser les 50g de beurre. Tout à donc fini en vrac dans une casserole dans laquelle nous avons ajouté un peu d'eau et de lait pour éviter que ça accroche trop.

"Mélangez le tout avec 3 œufs et 150g de sucre". Bon les œufs, ça a été à peu prêt il n'y en a qu'un qui a un peu coulé sur le sol de ma cuisine. Puis sont arrivés les 150g de sucre. Là encore rien pour mesure, nous avons donc opté pour mesurer en verres du magasin DC, un verre étant forcément équivalent à 150g.

"Puis ajoutez 125g de farine, 1cc de levure et 70g de poudre d'amande". Nous avons donc ajouté un verre du magasin DC de farine et vidé notre sachet de 60g de poudre d'amande achetée à prix d'or. Pour la levure, nous avons eu un peu la main lourde en versant 3/4 du sachet. La recette indiquait ensuite de verser 10cl de lait. Mais Frédéric craignant que le gâteau (dans l'hypothèse d'une réussite) soit un peu sec a versé tout le fond de la bouteille, la pâte passant allant d'une texture goudron chaud à pâte à crêpe. Trop liquide donc ... Nous avons du coup ajouté une quantité aléatoire de farine et de sucre pour compenser. Au diable les proportions !

C'est au moment où nous avons versé le tout dans la poêle beurrée que nous avons commencé à envoyé des textos avec photo à l'appui à Hwi Kyeong et Sangsun afin qu'elles puissent suivre en direct l'échec du gâteau et l'état de dévastation de ma cuisine. Nous avons eu beaucoup de commentaires constructifs comme "ce n'est pas un gâteau mais un pancake géant au chocolat", "vous devriez vraiment acheter un four ...", ou encore "ça va échouer !". Merci pour tous ces encouragements les filles, ça fait plaisir ...

La bête dans la poêle
 "Faites cuire 15 minutes à feu doux en couvrant la poêle et en surveillant et retournez à mi-cuisson".
Retournez à mi-cuisson ... Nous avons longtemps réfléchis avec Fred pour savoir comment nous allions procéder pour le retourner sans le détruire. Notre premier constat a été qu'il aurait été plus intelligent de démarrer dans la petite poêle à Fred et de le retourner dans ma grande poêle, l'inverse n'étant de toute évidence pas possible. Mais trop tard pour ça ... Nous avons donc trouvé une solution de secours : le retourner dans une assiette (trop petite elle aussi) et le glisser de l'assiette vers la poêle. Brillant en thoérie, mais pas tellement en pratique. Malgré le couvercle, le dessous du gâteau était bien solide, mais le dessus toujours très liquide ! La faute à l'excès de lait ?

A 8 minutes, le gâteau continue de monter dans la poêle, mais est toujours liquide dessus.
Au bout de 9 minutes et alors que ça commençait à sentir le cramé, nous avons opté pour le protocole suivant : D'un geste vif et précis, Frédéric allait retourner le gâteau dans l'assiette pendant qu'armé de la plaquette de beurre je m'occuperai de beurrer la poêle le plus vite possible pour le deuxième côté.

Comme nous nous y attendions, le dessus du gâteau était toujours très liquide. Mais en plus, comme nous avions mis du temps avant de décider de le retourner, le dessous avait accroché ! Pendant que je grattais la poêle afin de pouvoir beurrer de nouveau, le gâteau qui en avait pris un sacré coup dans l'aile perdait du liquide et commençait à se répandre dans son assiette trop petite et sur mon évier, malgré les nombreux efforts de Frédéric pour qu'il conserve son intégrité.
Nous avons ensuite pu re-transférer le gâteau en catastrophe dans la poêle pour cuire l'autre face, tentant tant bien que mal de colmater les trous et brèches avec les restes de pâte.
L'évier après le retournage et le transfert du gâteau
Après 6 autres minutes de cuisson, nous avons avons de nouveau du réfléchir à un procéder d'extraction du gâteau, optant cette fois ci pour que ce soit moi qui toujours d'un geste vif et précis, retourne le gâteau dans une seconde assiette. Nous avons donc évacué vers ma salle de bain les ustensiles endommagés lors du précédent démoulage, afin de dégager l'évier pour une potentielle nouvelle catastrophe, et enfin, j'ai définitivement extrait le gâteau de la poêle !
Le résultat final. C'est pas très sexy !
 Devant la photo finale, Sangsun et Hwi Kyeong ont parlé d'"Epic Fail" et mis en doute le fait qu'il soit comestible. Hwi Kyeong a même suggéré qu'on pouvait peut-être l'utiliser pour empoisonner quelqu'un et effectivement l'idée nous a effectivement effleuré l'esprit que nous pouvions peut-être l'emmener au laboratoire le lendemain pour en proposer à nos collègues et voir s'ils y survivraient.
C'est finalement au moment de le partager avec Fred, lorsque nous l'avons coupé en deux, que nous avons remarqué que malgré son apparente laideur, ce gâteau n'était peut-être pas si raté que ça. Bien cuit par endroit et avec un coeur liquide certes, nous aurions voulu le faire que nous n'aurions pas réussi, mais d'apparence comestible.

Vue en coupe du gâteau
Nous en avons mangé tout le deux aujourd'hui (et hier dans la nuit pour moi), et il est en fait plutôt bon. Si aucun de nous ne meurt d'ici demain, nous conserverons la recette et essayant d'améliorer la procédure pour le retourner la prochaine fois !

Bon appétit !

mercredi 5 septembre 2012

La fin est proche - Graduate exams

Aujourd'hui est un grand jour. Le jour de la publication des sujets officiels du graduate exam, et espérions-nous de la date de l'examen. 

Parmi nos prérequis académiques pour valider le master d'INHA, outre la thèse qui pédale toujours dans la semoule au rythme des "you need to go deeper" et des "you are not ready yet", il y en a un que tous les étudiants redoutent plus : le graduate exam. 
Je rappelle le concept déjà évoqué dans un précédent billet : Il s'agit de passer un examen de compétences sur 3 matières en 3 heures. Autrement dit, une heure par matière, ce qui est idéal pour se planter bien comme il faut. Pour chaque matière il faut en gros ingurgiter 200 à 400 pages d'un bouquin abscons et l'examen sera composé de 5 à 10 questions sur n'importe quoi se trouvant soit dans les pages en questions, soit dans le cours qu'un professeur d'INHA aura fait sur la matière en question. 

Les sujets tombent une semaine ou deux avant l'examen de telle facon qu'il est en règle générale impossible de tout ingurgiter. Ça ajoute du piquant à l'examen et du coup la plupart des élevés ne réussissent pas à passer les 3 matières d'un coup et le font en 2 ou 3 fois. 
La validation des trois examens est indispensable pour pouvoir soutenir son mémoire de master et donc décrocher le diplôme. Autant vous dire que nous sommes un peu furax que les administratifs coréens n'aient pas voulu nous laisser le tenter une première fois lorsque nous sommes arrivés en Février dernier. Un plantage sur une seule matière de cet examen signifie qu'il nous faudra obligatoirement rajouter un troisième semestre durant lequel nous n'auront absolument rien à faire, aucun cours, juste le graduate exam a passer en mars et le mémoire à soutenir fin Juin, parce que nous n'aurons pas pu le faire avant. 

Entrons maintenant dans les subtilités des matières du graduate exam : Pour les étudiants en master nous devons valider trois pôles et pour chacun d'entre eux nous avons plusieurs choix de matières.
La liste des matières, obtenue en allant voir des élèves du prof ennemi au 13ème
Pôle numéro 1 : Le pôle Blop
수치해석 (Analyse numérique) : Pas disponible ce semestre. Je sens qu'on rate quelque chose ...
암호학I (cryptographie I) : Pas disponible ce semestre
컴퓨터정보보호I (sécurité informatique I) : Heu ... Le descriptif est moyennement sexy.
컴퓨터네트워크I (Computer Network I) : Perdu dans le mauvais pôle ? Ça n'a pas l'air sexy, mais il n'y a que 7 chapitres à lire. Un choix possible
알고리즘I (Algorithmique I) : Bon, il y a beaucoup de choses, mais en théorie on en a deja couvert une bonne partie à l'EISTI : algos de tris, problèmes NP-complets, algos sur les graphes. Choix possible et même probable.
디지털 신호처리 (traitement du signal) : fuyez pauvres fous !

Pôle numéro 2 : Le pôle "applicatif"
인공지능1 (Intelligence Artificielle I) : la matière de Professor. Non disponible ce semestre.
컴퓨터비전I (Computer Vision) : Le seul cours de la liste que nous avons suivi à INHA, et dans lequel nous connaissons le professeur pour l'avoir eu le semestre dernier. Candidat probable.
데이터베이스I (BDD I) : 36 chapitres à apprendre dans deux bouquins différents. On passe ...
 XML데이터베이스I (BDD XML) : Il n'y a donc pas que HDM qui enseigne cette matière. Mais non disponible ce semestre.
데이터마이닝I (Data Mining I) : Un autre candidat potentiel puisque nous avons eu ce cours à l'EISTI (deux fois même) et que nous avons eu des matières similaires à INHA : Machine Learning et Réseaux Neurone. 
생물정보학개론 (Introduction à la Bioinformatique) : On passe.

Pôle numéro 3 : Le pôle Peste ou Choléra
컴퓨터그래픽스I (Computer graphics I) : théorie des pipelines, shadders et autres monstruosités. On passe.
프로그래밍언어 (langages de programmation) : Non disponible ce semestre. Dommage, c’était vaguement plus abordable que le reste.
소프트웨어공학I (Genie logiciel I) : Peut-être ce qu'il nous reste de moins pire dans ce pôle. Nous avons eu le cours en coréen le semestre dernier et ça couvre une partie du contenu. Le hic c'est que le partiel était avec documents autorisés, pas cette fois ... 
임베디드시스템 소프트웨어I (embedded software I) : Non
멀티미디어 (multimédia) : Un intitulé vague pour un sujet très vaste. Ça sent le piège. 
컴퓨터구조론 (architecture des ordinateurs) : Non !

 L'ultime twist du graduate exam est indique en point III de ce document. L'examen peut tomber n'importe quand entre le 13 et le 26 Septembre. Nous sommes le 5. Ça sent le Fail ! Le troisième semestre de l’inutilité, voir l’échec complet du diplôme est désormais hautement probable.

Cat café et pique-nique

Pendant que Jérémie visitait Suwon, j'avais décidé de rester en zone connue à Séoul, pour voir Sangsun, avec qui je suis en couple pour ceux qui ne le saurait pas encore/ ne l'aurait pas encore deviné. Bref, en tout cas, elle voulait me présenter une de ses amies, et celle-ci ne pouvant se libérer qu'en fin d'après-midi, nous avions donc du temps à passer (par contre, pas vraiment d'argent à dépenser).
En sachant que Sangsun adore les chats, j'avais décidé de l'emmener dans un cat café. Il faut dire aussi que j'étais plutôt curieux de voir ça aussi, ce type de café typiquement asiatique (Japon/Corée surtout je dirais), où des chats se baladent librement au milieu des clients qui peuvent jouer avec eux ou autre.  Comme j'avais prévenu Sangsun à ce sujet, elle avait cherché sur internet pour trouver quelque chose de convenable. Visiblement il y en a pas mal près de Hongdae, mais les plus connus ne sont pas forcément gage de qualité, j'entends par là que les chats ne sont pas toujours bien traités/soignés. Et il faut s'assurer aussi que la propreté est au rendez-vous, même si je pense qu'avec des animaux comme les chats, on prend moins de risque que d'aller dans des dog café - oui oui, ça existe aussi à Séoul, peut-être qu'une autre fois j'irai tester!
Finalement, notre choix s'est porté sur Koyangi café (koyangi signifie chat en coréen) à Sinchon, qui est dans la zone de Hongdae également. Si vous vous rappelez les articles précédents, cette zone connue pour ces restaurants, bars, clubs ou universités est aussi là où on a la crêperie La Celtique, sur laquelle j'ai déjà fait un article il y a longtemps. Et pour l'occasion, j'y ai amené Sangsun pour le repas du midi (et puis une petite crêperie, ça me manquait aussi il faut dire!). Mais revenons à l'essentiel, après ce passage crêpe, nous sommes donc allés dans ce fameux Koyangi café, qui était à même pas 10min à pied.





 Avant de rentrer, il y avait un panneau tout en coréen indiquant des instructions et règles à suivre pour que tout se passe bien("ne battez pas les chats à coups de batte de baseball pour la bonne tenue de l'établissement"). Une fois que vous êtes rentré, on nous a demandé de nous laver les mains et de payer 8000 wons (environ 5euros), et on nous a donné également un carton contenant les règles principales écrites en coréen et en anglais. Pour les 8000 wons, la boisson est incluse, mais par contre toute nourriture pour les chats est vendue séparément. Et quand on voit la suite, on comprend pourquoi!
Donc d'abord après avoir payé, on s'est trouvé d'abord une place dans un coin : le café était presque rempli, pas mal de couples d'ailleurs.


En ce qui concerne le café, il y avait pas mal de chats, de tous les types : les gros chats à poils longs, ceux à oreilles tombantes qui ont l'air de toujours faire la gueule, ou les espèce d'alien sans fourrure (désolé pour les spécialiste, je ne connais pas les dénominations exactes).
On peut apercevoir le panneau avec les règles


En tout cas, ce qu'on a vite remarqué, c'est que tous les chats étaient des ingrats... Oui bon, ça paraît évident puisque les chats de façon générale sont ingrats, mais dans ce café, ils nous ignoraient tous visiblement, hormis un seul qui dormait près de la fenêtre à côté de nous. Même quand on tentait de caresser un chat ou d'essayer de le faire jouer avec les nombreux jouets à libre dispositions, il se barrait vite fait ou ne réagissait pas du tout.




Comme il y a beaucoup de monde en permanence dans ce type de café, j'en ai déduit que les chats étaient habitués à ignorer les clients, ou alors qu'ils avaient pris la manie coréenne d'ignorer les autres (référence très discrète aux problèmes qu'on a eu au labo bien sûr). Mais tout ingrats qu'ils soient, ces chats restaient normaux et donc si vous aviez de la bouffe, ils venaient directement à vous, et vous vous retrouviez harcelés par une armée affamée. D'où le fait que la bouffe pour chat était vendue à part, le café pouvait se faire un bon business là-dessus!
Sangsun et moi avons donc acheté une espèce de barre de nourriture pour chats afin d'augmenter notre popularité et de faire rager les autres clients pauvres qui n'avait pas de nourriture! Bon, j'exagère, tout le monde quasiment avait remarqué que ces chats n'étaient très réactifs et accueillant et avait donc acheté de la nourriture de façon forcée.
Même quand on leur donne de la nourriture, ils ont l'air sceptiques
Il n'y a pas grand chose de plus à dire sur ce café sinon... la boisson était pas mal et pour la propreté ou autre, c'était très bien. Les chats avaient l'air bien traités et soignés. On est resté environ 2h avant de se rendre au rendez-vous avec l'amie de Sangsun, prénommée Jiyoung.

Rencontrer une amie de la petite amie coréenne pour la 1ère fois, ça peut sembler être un piège. C'est une occasion de vous tester, et je devais donc du me montrer prudent pour éviter toute question suspecte! Plus sérieusement, on avait juste prévu de faire un pique-nique sympa près de la rivière Han qui traverse Séoul. On est donc allé dans une chaîne appelée The Frypan où on peut prendre à emporter (la plus grande portion pour à peu près 33000 wons, soit un peu plus de 20euros).
Notre commande

Sur l'endroit en lui-même, beaucoup de coréens étaient là-bas en famille ou en couple, et même si il y avait un panneau très clair disant que c 'est interdit, de nombreuses personnes avaient installé leur tente pour se reposer à l'intérieur pendant que les enfants jouent au ballon par exemple.
Sinon c'était très sympa avec Jiyoung, et on a réussi à discuter au moins vu qu'on avait tous un bon niveau d'anglais. Jiyoung étant déjà allé à l'étranger (même en France), et étant plus ouverte aux autres cultures, ça s'est bien passé.


Petite photo de groupe
Pour information, Sangsun m'a également dit que plusieurs de ses autres amies voulaient me rencontrer. Mais cette fois sans qu'elles parlent anglais correctement ou qu'elles ne sachent grand chose des autres cultures (ce qui signifie qu'elles ont uniquement vécu en Corée et ont tous les stéréotypes associés aux étranger), j'ai un peu peur que ça se passe mal avec la barrière de la langue et l'impression de faire un peu animal au zoo pour certaines coréennes ("oh! regarde l'étranger avec ces grands yeux! Jetons lui du kimchi à manger et donnons lui du soju pour voir comment il réagit/essayer de le tuer lentement et dans d'atroces souffrances"). Attendons de voir comment ça se passe, mais je devrais travailler mon coréen pour mieux m'intégrer/éviter les pièges tendus à mon encontre si cette rencontre arrive un jour!

samedi 1 septembre 2012

Visite à Hwaseong Fortress

Après avoir survécu à Bovalen et Temblin, les deux typhons qui ont traversé la Corée cette semaine (pour être très honnête, il ne s'est pas passé grand chose à Incheon, pas de tempête du siècle en tout cas), et pour profiter au mieux de ce dernier week-end complet avant la reprise des séminaires du samedi matin, je suis parti ce samedi en visite culturelle à Suwon avec Hwi Kyeong/Christina, mon amie coréenne de la semaine dernière.

Suwon est une grosse ville au Sud-Ouest de Séoul et qui a la particularité d'avoir un palais protégé par une forteresse du XVIIIème siècle. Pour la petite histoire, la forteresse de Hwaseong a été construite par le Roi coréen Jeongjo pour honorer et accueillir la tombe de son père le Prince Sado, un prince coréen fou qui n'a jamais régné et a été tué par le grand-père le Roi Yeongjo. Un jour de colère le roi Yeongjo décida en effet de faire enfermer son fils le Prince Sado dans un buffet et d'enterrer le buffet en question (Lecture recommandée : The Red Queen ). Nous savons maintenant ce qui nous attend avec Professor si nous échouons ...
Bref, le buffet du Prince Sado fut plus tard déplacé à Suwon et le Roi Jeongjo fit construire un palais autours. Le palais fut fortifié en réponse aux invasions japonaises de la fin du XVème siècle dont le résultat avait été la destruction de la majorité des palais de Séoul. Trois siècles plus tard donc, un roi coréen a eu l'idée de construire un palais fortifié, des fois que les japonais reviennent. On sait aujourd'hui que ça n'a pas tout à fait marché comme prévu, mais la forteresse est toujours là.

Le rendez-vous était prévu à midi et demi à la gare de Suwon. Malheureusement Hwi Kyeong était un peu en retard suite à un accrochage avec sa sœur ainée à propos des préparatifs nécessaires avant l'arrivée des parents en visite sur Séoul le soir même. Moi je comprends qu'elle a laissée sa sœur ainée en plan dans la cuisine pour venir me voir, certains auront peut-être une autre interprétation.
C'est donc à 13h que nous sommes partis à la recherche d'un restaurant, et comme 13h c'est un peu tard pour les restaurants coréens classiques, il a fallu se rabattre sur le Lotteria, le Mac Donald coréen, ce qui pour un premier jour de régime pour Hwi Kyeong était plutôt un échec. Ceci dit, nous avons pas mal marché donc nous avons surement dépensé toutes la calories dans l'après-midi. Entre le moment où mon GPS nous a perdu dans Suwon et les nombreux escaliers de la forteresse qui est à flan de montagne, nous avons pas mal crapahuté.

Le site est gigantesque et nous n'avons pas pu tout visiter, je vous poste donc les photos des endroits que nous avons pu voir :

Une cloche devant la grande place du palais

Un petit spectacle folklorique avec instruments et costumes d'époque

Une autre photo du spectacle devant le palais


Quelques costumes d'époque

Des drapeaux









Hwi Kyeong prenant des photos


Vu sur le palais depuis le flan de la colline. On remarque aussi que les arbres sont attachés entre eux. Pour résister aux tempêtes ?

Un magnifique poisson devant une tour de guet.






Après la palais, nous sommes montés un peu sur la colline, au départ à la recherche d'un gigantesque bouddha en or que nous avions vu depuis le palais, mais finalement nous ne l'avons pas trouvé (si si, je vous jure, nous n'avons pas trouvé le bouddha géant) et à la place, nous nous sommes retrouvés à monter un escalier millénaire aux millions de marches afin d'atteindre le haut des remparts de la forteresse. N'ayant pas vraiment les chaussures adaptée, mon accompagnatrice a particulièrement galéré dans cet escalier maudit, où les enfants kawaii pleurent parce qu'ils en ont marre de monter.

Le bouddha en question vu de loin

Chemin millénaire

Escalier  presque millénaire

Suwon et le palais vu depuis le haut de la colline

Une tour d'observation au sommet des remparts

Les remparts
Malheureusement nous n'avons pas pu aller beaucoup plus loin et nous n'avons donc pas vu un certain nombre de grandes portes, tours et bâtiments éparpillés autours des remparts qui font le tour de la colline. En effet, une fois arrivés en haut, il a fallu rebrousser chemin, Hwi Kyeong devant être revenue à Séoul autours de 18h pour un repas familial. Elle n'avait pas l'air spécialement ravie de devoir y aller, mais la famille étant plus que sacrée en Corée, il a donc fallu foncer à la gare.

C'était sans compter sur le Fail de la ligne de bus (numéro 10 si je me souviens bien), qui va de Suwon Station à Suwon Station, mais qui si on la prend dans le mauvais sens depuis Hwaseong Fortress, passe par le Pôle Sud, par le cul du monde et par Pau, avant de finalement atteindre la gare de Suwon. Ça n'a pas raté, nous sommes partis dans le mauvais sens et avons mis 20 bonnes minutes à nous en apercevoir.
Au bon d'un moment quand même nous avons tilté, à l'aller en faisant une partie à pied, en nous perdant avec le GPS et en finissant en bus, nous avions mis moins de 20 minutes. Nous avons donc fini par demander au chauffeur, qui nous a expliqué que dans ce sens, il nous faudrait plus d'une heure et demie pour atteindre la gare de Suwon. Il nous a donc lâché sur un arrêt au milieu d'une voie rapide et il a fallu marcher bien 500 mètres ( x2 ) pour trouver un endroit où traverser pour rejoindre l’arrêt de bus d'en face. Nous avons donc raté le bus d'en face.
Nous avons finalement trouvé un bus pour la gare Suwon dans l'autre sens et avons pu rejoindre la gare en 25 minutes, 25 minutes pendant lesquelles le téléphone de Hwi Kyeong n'a pas arrêté bipper, elle avait en effet prévenu sa sœur qu'elle serait un peu en retard après l'échec du bus ...

Nous allons essayer d'y retourner ensemble pour compléter notre visite, mais entre le graduate exam qui approche et le retour des séminaires le Samedi matin, ce n'est peut-être pas pour tout de suite.