jeudi 5 décembre 2013

La fin officielle de ce blog ?

Bonjour à tous,
Cela fait maintenant plusieurs mois qu'il n'y a eu aucun article paru sur le blog, et ceci pour une raison simple : Jérémie et moi sommes rentrés en France depuis le 20 août, comme vous avez pu vous en douter en lisant le dernier article sur la remise des diplômes. Nous nous étions promis tous les deux de faire un article pour donner une vraie conclusion à ce blog et bien le voici, même si il va paraît bien longtemps après la fin de notre séjour. Pour être honnête, revenir après cette longue période sur le blog rend un peu nostalgique. Revoir les articles et anciennes photos, se rappeler tous ces souvenirs, cela provoque un petit pincement au cœur.

Notre voyage en Corée a en tout cas été rempli d'aventures et d'expériences extraordinaires, que ce soit en positif ou négatif, et cela a bien entendu été un plaisir pour nous de pouvoir en faire part à notre famille, nos amis, ou même à de parfais inconnus via ce blog. Nous avons essayé de tourner certaines situations de façon humoristique et avec un ton critique parfois, mais nous tenons à assurer que nous adorons tous les deux la Corée du Sud et que nous ne prenons en aucun cas ce pays, sa culture, ou sa population de haut comme certains coréens ont pu le croire à des moments.
Le blog a eu un succès modeste, puisque nous étions en moyenne à 2500-3000 vues par mois pendant notre séjour, et que nous comptabilisons maintenant un peu plus de 56000 vues. Nous espérons qu'il vous a permis d'en apprendre plus sur la Corée, de rire, d'avoir envie de visiter ce magnifique pays...

Que dire désormais ? A l'heure actuelle, Jérémie et moi avons démarré un doctorat en France, lui à Paris et moi à Lille. Nous avons eu pour sûr un choc en revenant, il n'est pas facile de se débarrasser d'habitudes prises pendant un an et demi, et de revenir vivre en France. Pour preuve, à l'occasion d'une soirée sur Paris, nous avons même acheté du soju dans une épicerie coréenne il y a peu! Mais malheureusement, sans barbecue ou sans coréens autour, celui-ci ne semble pas avoir la même saveur (bon ok, j'avoue, il a toujours ce goût particulier, que certains qualifieraient d'affreux).

Cependant, nous conservons et conserverons, et ce probablement pour toujours, un lien fort avec la Corée du Sud. Pour les lecteurs assidus du blog, il a été mentionné de nombreuses fois que nous avions nos copines tous les deux en Corée. La relation à distance n'est jamais facile, mais nous avons tous les deux décidés au moment de quitter la Corée de tenter cette solution, et sommes actuellement toujours en couple. Jérémie va donc se rendre pour 10 jours, pendant le nouvel an en Chine où étudie sa copine, tandis que je vais me diriger à nouveau vers la Corée et retrouver des endroits connus (Incheon, Seoul, Jeju entre autres) pour le même laps de temps.

Alors bien sûr, vous aurez remarqué le titre avec le point d’interrogation. Pourquoi donc ? Et bien parce qu'il n'est pas non plus complètement impossible que quelques articles soient publiés à nouveau un jour, si l'un de nous deux se prend d'envie de publier sur la Corée, même si nous sommes en France pour le moment et occupés. D'ailleurs, si vous souhaitez en savoir plus sur un certain sujet lié à la Corée, n'hésitez pas à en parler en commentaire sur cet article, et Jérémie ou moi nous ferons un plaisir d'y répondre si nous jugeons cela pertinent (et même si ce ne l'est pas, si il y a matière à troller, je suis sûr que Jérémie se fera un plaisir de le faire).
Aussi, nous sommes tout deux en doctorat pour au moins 3 ans et "bloqués" en France, mais pourquoi pas aller enseigner en Corée du Sud plus tard ? Nous pourrions devenir nous aussi Professor et faire régner la terreur parmi les étudiants coréens ("allumez les PCs sous Linux ! mouhahaha"  *cris d'horreur*). Rien n'est à écarter, même si l'aventure côté étudiant est terminée de façon certaine. S'il y a retour en Corée un jour pour une longue durée pour l'un de nous deux, un nouveau blog sera peut-être préférable, mais l'annonce en sera probablement faite sur ce blog afin de rallier de potentiels lecteurs.

Cet article conclut donc le récit de notre Fail - qui n'en a pas été complètement un puisque nous sommes revenus avec un diplôme -, de cette foule de trololos coréens, de tous ces beaux voyages et de cette jolie aventure qui nous aura au final beaucoup apporté.

 안녕!!

vendredi 16 août 2013

La cérémonie de remise des diplômes

Vendredi 16 août 2013, ce n'est pas encore la date officielle de la fin de notre séjour en Corée du Sud, mais c'est tout de même un peu la fin de notre aventure puisque c'est aujourd'hui que nous avons officiellement reçus nos diplômes de Master d'Inha University.

La journée a démarré sur un mini-trololo ce matin. En effet Fred et moi n'ayant pas mis les pieds depuis un moment à l'université, personne ne savait vraiment vers quelle heure il fallait arriver, ni à quoi s'attendre. Nous n'avions que de vagues références venant des semestres précédents où nous avions assisté le matin à des séances de photos, d'obscures instructions données par nos collègues cambodgiens qui nous ont dit d'arriver vers 10h, et des suppositions de Shin Yeong qui parlait d'une grande cérémonie publique de remise de diplômes.
A notre arrivée à 9h45, le laboratoire était plus ou moins désert, pas beaucoup de coréens, et aucune trace de nos collègues cambodgiens qui eux aussi avaient fini leur master. Ne voyant toujours personne arriver à 10h, nous avons fini par chercher sur le site de l'université pour découvrir que la cérémonie officielle était à 14h. Nous nous apprêtions donc à nous diriger vers LG, puis vers la banque pour voir ce qu'il faudrait faire comme démarches avant de partir, lorsque nos collègues ont commencé à arriver et nous ont expliqué qu'il fallait qu'on reste dans le secteur pour faire des photos.

Il s'agit d'une remise des diplômes un peu différente de ce à quoi on peut s'attendre en venant d'une école d'ingénieur ou d'une université modeste en France. En effet, la remise des diplômes à Inha nécessite de porter un puissant costume auquel nous sommes moins habitués en France.
Rottanak, moi, Frédéric et Setha dans le couloir du laboratoire avec le costume en question
Professor avec moi
Professor avec Frédéric
Photo avec Professor et presque tout les membres du laboratoire
Sur la photo ci-dessus, vous pouvez apercevoir les plaques en or remises par Professor pour officialiser la réussite de notre mémoire de Master. En plus d'être très joli, ça va faire un kilo de plus dans la valise !
Après les photos en intérieur, pour lesquelles il faut le reconnaitre, le fond n'est pas extraordinaire, nous nous sommes déplacés à l'extérieur pour faire des photos un peu plus sympa.
Le lancé de chapeau
Photo de Fred et moi devant la plaque du High-Tech Center
Photo devant la bannière du laboratoire
Dans l'ordre : Moi, Fred et Ivan
Photo avec Shin Yeong devant le pavillon du lac d'Inha
Photo avec Fred devant le lac
Fred devant le lac
Nous attendions avec impatience la cérémonie de l'après-midi, prévue à 14h. Mais lorsque que je suis revenu à 13h15 pour remettre mon déguisement, les collègues coréens m'ont dit que ce n'était pas la peine d'y aller et que le Dean de l'université ne donnait les certificats en personne que pour les élèves ayant fini leur Doctorat. Pour les élèves en Licence et en Master, une procédure simplifiée avait été mise en place : Il fallait aller au bâtiment administratif où on nous demandait de rendre le costume que nous avions emprunté en début de semaine, et en échange du costume rendu intact, nous pouvions récupérer notre certificat officiel attestant de la réussite de notre diplôme de Master.
La photo du diplôme de Master, sans le costume donc ...

Voilà pour la cérémonie de remise des diplômes ! 

jeudi 15 août 2013

Voyage à Sokcho, Jour 2 : Naksansa

Pour notre deuxième jour à Sokcho, ayant fait le tour de ce qu'il y avait à voir dans Sokcho même, à savoir la plage et la montagne, nous sommes descendus un peu plus au Sud, entre la ville de Sokcho et la ville de Yangyang afin d'aller voir le temple de Naksansa situé sur une colline surplombant la mer.

Le temple fut construit en l'an 671 par un moine bouddhiste qui revenait de Chine et à qui le Avalokitesvara Bodhisattva (bouddha de la compassion) est apparu alors qu'il méditait dans une grotte non loin du site de l'actuel temple. Le bouddha lui a dit de construire un temple là et le temple fut construit. L'histoire précise que le temple fut détruit une première fois pendant les invasions mongoles au XIIIème siècle, puis pendant la guerre de Corée entre 1950 et 1953, pour encore subir un incendie en 2005. 
Les restes d'un pavillon incendié en 2005

 Étonnamment, le temple promeut le rapprochement entre les quatres pays Corée du Sud, Corée du Nord, Japon et Chine. On peut même y trouver des bâtiments dont l'architecture vient de chacun de ces pays. Sans plus attendre, les photos :

Voyage à Sokcho, Jour 1 : Seoraksan

Alors que nous entamons nos sept derniers jours en Corée du Sud avant le retour en France, profitant du fait que nous avions récupéré la caution de l'appartement en début de semaine, Shin Yeong et moi sommes partis pour un voyage de deux jours à Sokcho dans l'Est de la Corée.
Le récit de ce voyage sera probablement le dernier de ce blog, puisque faute de temps Shin Yeong et moi n'en avons pas d'autre de prévu, et sans trop m'avancer je pense que c'est la même chose pour Frédéric et Sangsun.

Notre choix s'est porté sur la ville de Sokcho pour deux raisons : Le voyage de la semaine précédente à Samcheok avec Frédéric m'avait beaucoup plus parce que la côté Est est vraiment belle, et aussi parce que depuis Sokcho on peut se rendre à Seoraksan, un site touristique très populaire et qui est la troisième plus haute montagne de Corée après Hallasan et Jirisan.
C'est moins important, mais Sokcho présentait tout de même un troisième avantage : Il y a un bus entre Incheon bus Terminal et Sokcho et nous n'étions donc pas obligés de partir de Gangnam.

Après 3h30 de trajet, nous sommes arrivés dans le centre ville de Sokcho vers midi et nous nous sommes dirigés vers un restaurant spécialisés dans les sushis (초밥 en coréen) et sashimis, spécialités pour lesquelles la ville de Sokcho et la région de Gangwondo en général sont très réputés.
Ce n'est qu'après ce repas que nous sommes partis à l'assaut du Seoraksan. Enfin, pas vraiment ... Faire l'ascension complète de Seoraksan depuis l'entrée du parc prend environ 12h pour des marcheurs expérimentés et il nous aurait donc fallu deux jours entiers avec du matériel de camping si nous avions vraiment voulu faire ça. De plus, avec la température ambiante de 37°C, ça n'était pas vraiment une bonne idée. 
Fort heureusement, pour les touristes comme nous, il est possible d'avancer assez loin en bus dans le parc de Seoraksan, puis de prendre un téléphérique pour monter pas loin du sommet. Il faut compter 3.000 wons pour rentrer dans le parc et 5.000 wons de plus pour le téléphérique.
L'ours noir d'asie symbole du parc de Seoraksan. Il y aurait encore quelques dizaines de ces ours en liberté en Corée du Sud, et il semblerait que ce soit à Seoraksan qu'on ait le plus de chance de les croiser.
Une vue panoramique de la montagne. A droite, on aperçoit les câbles du téléphérique.
Avis aux visiteurs qui voudraient faire comme nous et prendre le téléphérique pour éviter de grimper la montagne à pied, outre le prix de celui-ci, il peut y avoir des temps d'attente importants aux heures de pointes, en particulier le weekend. Pour vous donner une idée, il nous a fallu attendre une bonne heure et demie avant de pouvoir monter, et pourtant nous étions en semaine in mercredi après-midi avant 14h.
Photo prise juste avant l'arrivée de la cabine
L'ascension dure 5 petites minutes durant lesquelles il est possibles de prendre des photos si vous avez réussi à trouver une place contre les vitres de la cabine sans qu'une Ajumma ne vous pousse violemment pour piquer votre place.
La vue en haut du téléphérique
Une autre photo de la vue
la mer au pied de la montagne
 Le téléphérique permet certes de monter relativement haut, mais l'ascension jusqu'au sommet n'est pas pour autant terminée ! Après le téléphérique, il faut marcher dix bonnes minutes sur un petit sentier et monter quelques escaliers avant de pouvoir sortir de la forêt et seulement apercevoir le sommet.
Vue sur la vallée une fois sortis de la forêt
On aperçoit le sommet au fond de la photo, le plus dur reste à faire !
Photo prise sur la zone rocheuse avec Shin Yeong
Le terrain devient plus accidenté
 Si vous avez bien regardé les photos précédentes, vous aurez sans doute compris que les chaussures à talons, tongs, sandales, sabots et autres chaussures qu'affectionnent les coréens sont à proscrire pour monter jusqu'au sommet. Après avoir tenté de grimper un peu plus haut avec moi, Shin Yeong a finalement décidé d'abandonner et de m'attendre sur un rocher. Vous êtes donc prévenus, pour monter à Seoraksan, même en prenant le téléphérique, des chaussures de sport sont  quand même nécessaires pour aller jusqu'au sommet !
Quand elle a vu ça, Shin Yeong a fait demi-tour
J'ai donc poursuivi l’ascension tout seul et je dois dire que même avec des bonnes chaussures, des cordes pour aider des des prises qui ont été ajoutées, c'est quand même assez sportif et plutôt casse-gueule. Il y a d'ailleurs en permanence un guide de montagne coréen près du sommet, qui équipé d'un sifflet donne des instructions pour savoir quand on peut monter et quand on peut descendre afin d'éviter que les gens ne se retrouvent bloqués aux endroits où une seule personne peut passer à la fois et dans un seul sens. J'ai néanmoins fini par atteindre le sommet !
Vue panoramique depuis le sommet, malheureusement il y a un contre-jour sur la gauche
Un autre sommet en face
Au loin on aperçoit Sokcho
Les montagnes
Une photo de moi au sommet, gentiment prise par un Coréen.
Après être redescendus de Seoraksan, comme nous avions eu bien chaud et qu'il était encore tôt, nous sommes partis direction la plage de Sokcho pour nous rafraichir et profiter de la fin de l'après-midi au bord de la mer.
La plage de Sokcho, noire de monde, avec ses parasols à 15.000wons
Les coréens, qui pour beaucoup se baignent tout habillé !

mardi 13 août 2013

Voyage à Samcheok, Jour 2 : Haeshindang Kongwon (Penis Park) et Jukseoru

Au matin du deuxième jour, nous avons quitté Samcheok en bus pour nous rendre dans le petit village de Sinnam à 50 minutes au sud de la ville. C'est dans ce village que se trouvait l'attraction phare de notre voyage dans sur la côte Est : Penis Park, ou 해신당공원 (Haeshindang Kongwon) en coréen. 

Comme le nom le suggère, il s'agit d'un parc avec des statues en forme de pénis, ou pour être plus précis beaucoup de totems phalliques et quelques statues. Pourtant, contrairement à Loveland (voir ici), il ne s'agit absolument pas d'un parc dédié à l'érotisme, il n'y a d'ailleurs aucune restriction d'age à l'entrée ce qui dans un pays conservateur comme la Corée du Sud veut tout dire. Il n'est donc pas rare de croiser des vieux coréens ou des enfants qui se promènent au milieu des totems phalliques du parc.
En réalité, ce parc est un des derniers représentants des veilles traditions païennes de Corée et il s'agit d'un sanctuaire phalliciste (vous vérifierez, le phallicisme est vraiment une religion).
La statue de la jeune vierge qui se noya jadis non loin de Penis Park
La légende locale dit qu'il y a très longtemps, une jeune vierge sur le point d'être mariée partit en mer avec son futur époux qui la déposa sur un rocher un peu à l'écart de la plage afin qu'elle puisse trouver des algues pour le repas du soir. Son futur mari promit de venir la chercher plus tard dans la journée et retourna vers la plage pour travailler. Malheureusement le temps était changeant ce jour là et une tempête arriva et la jeune femme fut noyée par les vagues avant que son fiancé ne puisse venir la chercher. 
Peu après, les pêcheurs locaux remarquèrent une rapide diminution des quantités de poissons qu'ils ramenaient dans leur filets, jusqu'au jour où il devint impossible de pêcher quoi que ce soit, comme si tous les poissons avaient disparus. Les habitants du villages en vinrent donc à la conclusion que le fantôme de la jeune femme décédée alors qu'elle était encore vierge hantait l'océan. Afin d'apaiser l'esprit de la jeune vierge qui n'avait jamais connu le bonheur de faire l'amour, les locaux décidèrent de prendre des mesures drastiques. 
Un autel fut donc érigé en mémoire de la jeune femme et on entoura cet autel de statues phalliques. Pour être certain de satisfaire le fantôme, le village organisa de nombreuses cérémonies à proximité de l'autel. Parmi les rîtes destinés à apaiser l'esprit figurait une séance de masturbation face à l'océan, car un fantôme de jeune femme vierge ça a très faim, et ça exige du sperme.
C'est ainsi qu'une fois que l'esprit fut apaisé, les poissons revinrent !
Vous aussi, la prochaine fois que vous croisez le fantôme d'une vierge, vous pouvez tenter l'éjaculation faciale comme technique d'exorcisme
Ce que la légende ne dit pas, c'est qu'au début des années 2000, le maire de Wondeok-eup (Sinnam fait parti cette municipalité), un homme érudit et passionné d'histoire, cherchait un moyen de remplir les caisses de la ville. Se souvenant qu'il avait cet autel entouré de totems en forme de pénis sur une falaise de sa ville, il décida de faire agrandir le parc et d'y ajouter beaucoup d'autres pénis afin d'en faire une attraction locale. Ainsi naquit le Penis Park qu'on peut aujourd'hui visiter.
l'autel dédié à la jeune femme
L'intérieur de l'autel

Cet endroit a été transformé en un parc relativement grand, couvrant une partie de la falaise et descendant jusqu'au port de Sinnam. Le tarif de la visite est de 2.000wons (environ 1.3€) et il est possible d'accéder au parc depuis deux entrées : une en haut de la falaise, et une dans le village en bas, les deux étant accessibles en bus.
A l'intérieur du parc, en plus des nombreux totems représentants des hybrides entre d'étrangers personnages et des pénis (l'expression "tête de bite" n'a jamais autant pris son sens que dans ce parc), on peut trouver des représentations de la légende de la jeune femme, ou encore un zodiaque chinois phallique.
Zodiaque Chinois phallique
Des totems phalliques
D'autres totems
Encore un totem
Outre les totems, on trouve aussi des statues d'un goût douteux, ou des jeux étranges :

Un jeu spécial pour les enfants
Heu ....
On peut aussi trouver des sculptures qui servent de fauteuil lorsqu'on est fatigué
Moi, chevauchant un pénis
Fred, sur un autre pénis
Une forêt de totems
Encore une pour la route
Outre les totems et statues phalliques, le parc offre une vue superbe sur la mer de l'Est et donne accès à une petite plage de galets qui vaut également le déplacement. Nous avisons tout ceux prévoyant de visiter ce parc de tout de même prévoir d'acheter de l'eau et de la nourriture avant de venir. Il n'y a pas de supérette au village et très peu de restaurants, de plus le bus entre Samcheok et Uljin qui s'arrête ici ne passe que 11 fois par jour.
Vue sur la mer de l'Est depuis le sommet du parc
La plage de galets

Après avoir visité Penis Park, nous avons repris le bus pour Sacheok afin de trouver un endroit où manger, chose difficile à Sinnam, petit village portuaire où il n'y a pour ainsi dire pas grand chose.
Ayant encore un peu de temps avant de devoir prendre le bus, nous avons fini ce voyage de deux jours par une visite du pavillon Jukseoru situé non loin du terminal de bus de Samcheok. Le pavillon de Jukseoru a été construit en 1266 sur une falaise surplombant la rivière 오십천 (prononcer oshibcheon) qui traverse la ville de Samcheok. Le pavillon abrite des poèmes écrits par des scolaires ou des rois coréens au fil des siècles.
Le pavillon Jukseoru
La vue sur la vallée et la rivière
Les poèmes accrochés à l'intérieur du pavillon
Le petit parc autour du pavillon contient une autre attraction : des rochers dans lesquels des trous ont été fait à l'époque préhistorique et qu'on peut aller voir de près, peut-être même de trop près puisqu'on peut monter dessus pour observer la vue.
Les rochers en question
Une autre photo de plus près
C'est tout pour notre voyage à Samcheok, après cette visite à Jukseoru, nous avons repris le bus pour Gangnam et nous sommes rentrés à Séoul, puis à Incheon.